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Beaucoup de musiques ont structuré la vie musicale très fébrile d’Helsinki et des provinces finlandaises. Presque toutes sont tombées dans l’oubli, quelques-unes, peut en réalité, font parties du patrimoine autochtone voire international. Ces réalisations perdues, copiées ou négligées méritent de laisser quelques traces dans l’histoire de la musique occidentale. Pour accéder au dossier : Dictionnaire de la musique finlandaise
L’Etat finlandais depuis le début des années 2000 subventionne une douzaine de troupes de danse. On en compte de plus une vingtaine officiant de manière indépendante. Une riche activité qui occupe de nombreux danseurs et chorégraphes. L’enseignement de cette discipline se fait dans sept établissements. On compte plusieurs festivals de danse dans ce pays. Ce sont des centaines de milliers de spectateurs qui ont permis des milliers de représentations. On dénombre environ 150 créations par an. Les ballets finlandais se produisent aussi à l’étranger. Par exemple au cours de la seule année 2000 vingt cinq troupes se sont produites dans une trentaine de pays.
C’est Edvard Fazer, directeur de l’Opéra de Finlande, qui créa à l’origine une compagnie de ballet (automne 1921). Initialement la compagnie se produit dans le théâtre de la garnison russe, le Théâtre Alexandre, d’une capacité de 450 sièges. Son premier spectacle propose l’intégrale du Lac des cygnes de Tchaïkovski en janvier 1922. L’influence russe y est franche, d’ailleurs les premiers maîtres de ballet sont les russes George Gé et Alexandre Saxelin tandis que le répertoire se compose d’œuvre de Marius Petipa et Lev Ivanov mais aussi de ballets romantiques dans leur version russe. Le premier ballet finlandais intitulé La Perle bleue date de 1931 (chorégraphie de George Gé ; musique de Erkki Melartin). L’influence russe devient soviétique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et cette proximité artistique dure jusque dans les années 1990. Des liens sont tissés avec la chorégraphe suédoise Birgit Kullberg qui se rend en Finlande en 1952 pour y proposer des chorégraphies. Karolyn Carlson apporte sa contribution moderniste avec Kaiku (L’Echo) en 1976. Autre avancée contemporaine avec Seitsemän Veljestä (Les Sept frères) de Marjo Kuusela en 1980 inspiré par le roman d’Aleksis Kivi. Au cours des années 1980 le répertoire accepte des œuvres de Jiri Kylian, Mats Ek, Robert North, Rudi van Dantzig…. Ballet de Balanchine donné en 1984.
Directeurs du ballet : Gradimir Pankov (1984-1992), Doris Laine (1984-1992), Jorma Uotinen (1992-2001), Dinna Bjørn (2001-). Avec Uotinen se fluidifient les liens avec le ballet russe et un certain retour vers le ballet classique s’opère, notamment par le biais de spectacles de l’Opéra de Paris. On pense en particulier à une version du Lac des cygnes par Vladimir Burmeister, Casse-noisettes et La Belle au bois dormant par Rudolf Noureïev, Giselle par Sylvie Guillem. Le Ballet national de Finlande compte environ 80 danseurs. La demande s’est accrue à partir des années 1990 grâce à un public fidèle et très intéressé ce qui a stimulé l’activité de cette formation remarquable.
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Beaucoup de musiques ont structuré la vie musicale très fébrile d’Helsinki et des provinces finlandaises. Presque toutes sont tombées dans l’oubli, quelques-unes, peut en réalité, font parties du patrimoine autochtone voire international. Ces réalisations perdues, copiées ou négligées méritent de laisser quelques traces dans l’histoire de la musique occidentale. Pour accéder au dossier : Dictionnaire de la musique finlandaise