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Paris. Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. 16-I-2010. Franz Schubert (1797-1828) : Trio en mi bémol majeur D929  ; Quintette en la majeur D667. Michèle Scharapan, piano ; Thomas Gautier, violon ; Hélène Desaint, alto ; Martine Bailly, violoncelle ; Marc Marder, contrebasse.

L214

Concert au profit de l’association www. L214. com qui se consacre à la protection des animaux (lutte contre la férocité du gavage, contre l’élevage en cages ou en batteries).

Cette soirée organisée à l’initiative de la pianiste Michèle Scharapan avait pour cadre la salle raffinée, à l’acoustique idéale, du Conservatoire d’Art Dramatique. Michèle Scharapan se produit avec des artistes tels Yvan Chiffoleau, Vladimir Mendelssohn ou encore Marc Marder. Elle avait, cette fois, pour partenaires, dans le trio de Schubert des interprètes que nous avons découverts avec bonheur : d’une part, le jeune violoniste Thomas Gautier, lauréat du concours de Genève, membre du quatuor Leonis, très demandé en France comme à l’étranger, ce qui se comprend car il a un grand talent et une écoute exemplaire ; d’autre part, la violoncelliste Martine Bailly, membre de l’Ensemble Intercontemporain, faisant preuve d’une belle maturité musicale. Dommage que la pianiste, véloce et souple à souhait fût quelque peu tendue et n’ait pas pris assez souvent le temps de respirer. En revanche, l’équilibre se fit d’emblée dans le quintette avec l’arrivée de la jeune et très prometteuse altiste Hélène Desaint, formée aux Etats-Unis, à Paris et à Genève, et le grand Marc Marder à la contrebasse, au jeu d’une admirable précision rythmique et aux couleurs chatoyantes, véritable colonne du Temple soutenant cette œuvre gigantesque. L’ensemble fut d’une étonnante homogénéité d’une remarquable qualité, alors que le quintette rassemblait ces musiciens pour la première fois. Ils reçurent des ovations d’un très nombreux public où l’on notait la présence de Roger Muraro.

Espérons que les pétitions de www. L214 site qui rassemble de plus en plus d’adhérents, seront prises en compte et qu’un jour, les bêtes s’endormiront sans souffrances, sous le regard d’Orphée. En attendant, Bravo!

Crédit photographique : Michèle Scharapan © DR

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Paris. Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. 16-I-2010. Franz Schubert (1797-1828) : Trio en mi bémol majeur D929  ; Quintette en la majeur D667. Michèle Scharapan, piano ; Thomas Gautier, violon ; Hélène Desaint, alto ; Martine Bailly, violoncelle ; Marc Marder, contrebasse.

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