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Johannes Brahms (1833-1897) : Danse hongroise n°14 ; Variations sur un thème de Haydn op. 56a ; Symphonie n°1 en ut mineur op. 68. Budapest Festival Orchestra, direction : Iván Fischer. 1 SACD Channel Classics. Référence CCS SA 28309. Code barre : 7 23385 28309. Enregistré en janvier 2009 à Budapest. Notice de présentation en : allemand, anglais et français. Durée : 67’28
Channel ClassicsIván Fischer poursuit son travail sur les œuvres du grand répertoire avec son orchestre du festival de Budapest. Loin d'un Simon Rattle, plutôt décevant, dans les symphonies de Johannes Brahms, Iván Fischer est à la recherche d'un Brahms dégraissé, nerveux et conquérant qui évacue tout aspect massif ou grandiloquent.
La Symphonie n°1 est ainsi allégée dans ses sonorités et sa masse orchestrale. Il est intéressant de constater que le chef hongrois est à peine plus rapide que Rattle mais son travail sur la sonorité d'ensemble et l'imbrication des phrasés sonnent avec beaucoup plus de modernité et de justesse que sous la battue du chef anglais. Brahms se retrouve à la source de son inspiration dans la continuité des symphonies de Beethoven. Fischer présente, en outre, un argument imparable : son orchestre, aux teintes fruitées, jeunes et savoureuses, lui offre un soutien sans faille avec une harmonie techniquement et musicalement superlative. Pourtant, cette interprétation ne parvient pas totalement à nous convaincre ! Fischer dirige avec beaucoup d'idées mais ces idées l'emportent un peu trop sur le flux musical. C'est brillant, mais trop brillant ! Le chef devrait parfois s'abandonner un peu plus. Il n'empêche, dans une optique allégée et moderne, cette interprétation mérite attention.
En complément, le disque offre des Variations sur un thème de Haydn très ciselées et bien caractérisées et une petite friandise bien anecdotique : la danse hongroise n°14 arrangée pour orchestre à cordes par Ivan Fischer lui-même.
La prise de son, réalisée dans le Palais des Arts de Budapest, restitue les couleurs chaudes et caractéristiques de l'orchestre hongrois. Un disque très intéressant d'un chef qui commet un sans faute discographique. Mais pour un Brahms du XXIe siècle, il faut se tourner vers les intégrales de Berglund (Teldec), Mackerras (Telarc) et Noseda (Trito).
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Johannes Brahms (1833-1897) : Danse hongroise n°14 ; Variations sur un thème de Haydn op. 56a ; Symphonie n°1 en ut mineur op. 68. Budapest Festival Orchestra, direction : Iván Fischer. 1 SACD Channel Classics. Référence CCS SA 28309. Code barre : 7 23385 28309. Enregistré en janvier 2009 à Budapest. Notice de présentation en : allemand, anglais et français. Durée : 67’28
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