Tout Oistrakh pour EMI en boîte
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Concerto pour violon Op. 61, Triple concerto en Ut, Op. 56, Trio avec piano n°7, Op. 97 «Archiduc », Sonate pour violon n°9, Op. 47 « Kreutzer », Sonate pour violon n°3 Op. 12 n°3 ; Johannes Brahms (1833-1897) : Double concerto, Op. 102 ; Concerto pour violon Op. 77 ; Sonate pour violon n°3 Op. 108 ; Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : intégrale de concertos pour violon, symphonie concertante en Mi mineur, K 364, sonate pour violon n°32, K. 454, Adagio K 261, Rondo concertant K. 269, Rondo K 373 ; Concertone K 190 ; Jean Sibelius (1865-1957) : concerto pour violon Op. 47 ; Serge Prokofiev (1891-1953) : concertos pour violon n°1 Op. 19 et n°2 Op. 63, sonates pour violon n°2, Op. 94 ; Edouard Lalo (1823-1892) : Symphonie espagnole, Op. 23 ; Max Bruch (1838-1920) : concerto pour violon n°1 Op. 26 ; Dimitri Chostakovitch (1906-1975) : concerto pour violon n°1, Op. 99 ; Aram Khatchatourian (1903-1978) : concerto pour violon ; Sergueï Taneïev (1856-1915) : Suite de concert Op. 28 ; César Franck (1822-1890) : sonate pour violon ; Karol Szymanowski (1882-1937) : sonate pour violon Op. 9 ; Josef Suk (1874-1935) : Six pièces Op. 7 ; Zoltan Kodaly (1882-1967) : 3 danses hongroises populaires ; Henryk Wieniawski (1835-1880) : Légende Op. 17 ; Aleksander Zarzycki (1834-1895) : Mazurka Op. 26 ; Claude Debussy (1862-1918) : Suite Bergamasque ; Manuel de Falla (1876-1946) : Jota extrait de la : Suite populaire espanola ; Pyotr Illych Tchaikovsky (1840-1893) : Scherzo Valse Op. 34 ; Eugène Ysaÿe (1858-1931) : Extase Op. 21 ; Franz Schubert (1797 1828) : Trio avec piano D. 898, Octuor D. 803 ; Karen Khachaturian ( né en 1920) : sonate pour violon Op. 1 ; Giuseppe Tartini (1692-1770) : sonate pour violon « la trille du diable » (arrangement de Fritz Kreisler). David Oistrakh, Igor Oistrakh, Peter Bondarenko, violon ; Sviatoslav Knushevitsky, Mstislav Rostropovich, Pierre Fournier, violoncelle ; Mikhail Terian, David Oïstrakh, alto ; Vladimir Sorokin, clarinette ; Joseph Gertovich, contrebasse ; Joseph Stidel, basson ; Jacov Shapiro, cor ; Lev Oborin, Sviatoslav Richter, Vladimir Yampolsky, piano. Orchestre Philharmonique de Berlin, Philharmonia Orchestra, Cleveland Orchestra, Stockholm Festival Orchestra, Orchestre National de la Radio Diffusion Française, London Symphony Orchestra, New Philharmonia Orchestra, direction : Herbert von Karajan, Sir Malcom Sargent, George Szell, Sixten Ehrling, André Cluytens, Otto Klemperer, Alceo Galliera, David Oistrakh, Lovro von Matacic, Jean Martinon, Aram Khachaturian, Nikolai Malko. 1 coffret de 17 CD. EMI. Référence et code barre : 5 099921 471223. Enregistré entre 1952 et 1972. Notice de présentation en anglais, allemand et français. Durée : 19h40
EMI Classics
2008, ce n'est pas que l'année Karajan, c'est aussi l'année David Oïstrakh dont on célèbre également les 100 ans de la naissance. Tout comme Karajan, EMI célèbre cet anniversaire par l'édition d'un gros coffret économique qui reprend la totalité de ses enregistrements pour la marque au chien. En 17 disques, ce coffret en carton parcours vingt ans d'une excellence violonistique au service de la musique. Le mélomane commence ce voyage par la sonate «à Kreutzer» de Beethoven gravée, 1953, lors d'un passage du virtuose soviétique à Paris et termine cette aventure par l'ultime enregistrement du Concerto n°1 de Chostakovitch, à Londres, en 1972, sous la baguette du fils du compositeur. Toutes ces bandes ont été gravées au fil des tournées, autorisées par le régime, à l'Ouest. Les lieux d'enregistrement sont alors des plus divers : Stockholm, Bruxelles, Paris, Berlin, Cleveland…
Tout comme pour les coffrets Karajan, le commentateur se trouve privé de mots tant ces galettes font partie, pour l'éternité, de la légende de l'interprétation. C'est plutôt au point de vue éditorial que ce coffret est à marquer d'une pierre blanche car pour l'instant les disques pour le label officiel « Melodiya » connaissent une distribution des plus aléatoires et cette boite offre le meilleur moyen de se familiariser avec l'art de cet artiste.
Certes, certains disques sont des bases de toute discothèque qui se respecte comme le Triple concerto de Beethoven avec Richter et Rostropovitch, le Concerto de Brahms avec Klemperer ou le Concerto n°2 de Prokofiev avec Alceo Galliera ; mais cette édition remet aussi aux premiers plans d'autres versions de ces œuvres oubliées des rééditions comme ce même Triple concerto de Beethoven emporté par une équipe toute soviétique : Lev Oborin au clavier et Sviatoslav Knushevitsky au violoncelle sous la conduite de Malcom Sargent. Du côté des raretés, il faut ranger la superbe Suite de concert de Taneïev et surtout le Concerto n°1 de Chostakovich ou le grand virtuose atteint un niveau émotionnel vertigineux avec une cadence chauffée à blanc.
C'est du côté de la musique de chambre que se trouvent les perles absolues avec des sonates et les pièces virtuoses gravées avec ses fidèles compères le violoniste Sviatoslav Knushevitzky et les pianistes : Vladimir Yampolsky et Lev Oborin. Au fil des écoutes des partitions de Beethoven, Mozart, Franck, Brahms, Szymanowski, Schubert, on est frappé par l'intensité du dialogue, le sens naturel de la respiration et une palette sans limite de nuances de la part du violoniste mais aussi de ses collègues.
Pour finir ce coffret, EMI nous offre un inédit absolu en CD : l'Octuor de Schubert avec notre virtuose entouré de compatriotes soviétiques. Enregistré à Moscou, en 1955, ce disque présente la crème des musiciens soviétiques dont le corniste Yakov Shapiro et le clarinettiste Vladimir Sorokin. Ce témoignage est fascinant pour ceux qui s'intéressent à l'art instrumental car ces prestations présentent une certaine manière de concevoir la technique instrumentale à l'image du vibrato si caractéristique de Yakov Shapiro (qui était alors le soliste de l'orchestre de la radio d'URSS). Mais peu importe ces données techniques car l'oreille est happée par la musique avec «Andante un poco mosso» qui s'élève vers le ciel porté par la douce clarinette et la couleur des cordes.
On l'aura compris, cette brique, est absolument indispensable à tout amateur de musique. Certes, de nombreux doublons existent dans ce coffret mais le passionné pourra comparer les différences entre les versions mais de toute manière, à ce prix, il n'y a gère de questions à se poser…
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Concerto pour violon Op. 61, Triple concerto en Ut, Op. 56, Trio avec piano n°7, Op. 97 «Archiduc », Sonate pour violon n°9, Op. 47 « Kreutzer », Sonate pour violon n°3 Op. 12 n°3 ; Johannes Brahms (1833-1897) : Double concerto, Op. 102 ; Concerto pour violon Op. 77 ; Sonate pour violon n°3 Op. 108 ; Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : intégrale de concertos pour violon, symphonie concertante en Mi mineur, K 364, sonate pour violon n°32, K. 454, Adagio K 261, Rondo concertant K. 269, Rondo K 373 ; Concertone K 190 ; Jean Sibelius (1865-1957) : concerto pour violon Op. 47 ; Serge Prokofiev (1891-1953) : concertos pour violon n°1 Op. 19 et n°2 Op. 63, sonates pour violon n°2, Op. 94 ; Edouard Lalo (1823-1892) : Symphonie espagnole, Op. 23 ; Max Bruch (1838-1920) : concerto pour violon n°1 Op. 26 ; Dimitri Chostakovitch (1906-1975) : concerto pour violon n°1, Op. 99 ; Aram Khatchatourian (1903-1978) : concerto pour violon ; Sergueï Taneïev (1856-1915) : Suite de concert Op. 28 ; César Franck (1822-1890) : sonate pour violon ; Karol Szymanowski (1882-1937) : sonate pour violon Op. 9 ; Josef Suk (1874-1935) : Six pièces Op. 7 ; Zoltan Kodaly (1882-1967) : 3 danses hongroises populaires ; Henryk Wieniawski (1835-1880) : Légende Op. 17 ; Aleksander Zarzycki (1834-1895) : Mazurka Op. 26 ; Claude Debussy (1862-1918) : Suite Bergamasque ; Manuel de Falla (1876-1946) : Jota extrait de la : Suite populaire espanola ; Pyotr Illych Tchaikovsky (1840-1893) : Scherzo Valse Op. 34 ; Eugène Ysaÿe (1858-1931) : Extase Op. 21 ; Franz Schubert (1797 1828) : Trio avec piano D. 898, Octuor D. 803 ; Karen Khachaturian ( né en 1920) : sonate pour violon Op. 1 ; Giuseppe Tartini (1692-1770) : sonate pour violon « la trille du diable » (arrangement de Fritz Kreisler). David Oistrakh, Igor Oistrakh, Peter Bondarenko, violon ; Sviatoslav Knushevitsky, Mstislav Rostropovich, Pierre Fournier, violoncelle ; Mikhail Terian, David Oïstrakh, alto ; Vladimir Sorokin, clarinette ; Joseph Gertovich, contrebasse ; Joseph Stidel, basson ; Jacov Shapiro, cor ; Lev Oborin, Sviatoslav Richter, Vladimir Yampolsky, piano. Orchestre Philharmonique de Berlin, Philharmonia Orchestra, Cleveland Orchestra, Stockholm Festival Orchestra, Orchestre National de la Radio Diffusion Française, London Symphony Orchestra, New Philharmonia Orchestra, direction : Herbert von Karajan, Sir Malcom Sargent, George Szell, Sixten Ehrling, André Cluytens, Otto Klemperer, Alceo Galliera, David Oistrakh, Lovro von Matacic, Jean Martinon, Aram Khachaturian, Nikolai Malko. 1 coffret de 17 CD. EMI. Référence et code barre : 5 099921 471223. Enregistré entre 1952 et 1972. Notice de présentation en anglais, allemand et français. Durée : 19h40
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