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Gustav Mahler (1860-1911) : Symphonie n°5 en ut dièse mineur. Orchestre Philharmonique Tchèque, direction : Zdeněk Mácal. 1 SACD Hybride Exton. OVCL 00294. Code barre : 5 425008 376134. Enregistré en 2003 au Rudolfinum de Prague. Notice de présentation en anglais et japonais. Durée : 70’24

 

Fondé à la suite de la faillite du label hifiste japonais Canyon, Exton se situe sur le même créneau, visiblement porteur en Asie : le gros répertoire symphonique avec des prises de son de démonstration. Ce qui est une curiosité à l'époque où les majors du disque évitent plutôt ce type de lourd investissement. Pendant longtemps, Exton fut limité au marché local car ses notices de présentation étaient exclusivement en japonais ! Ces temps étant enfin révolus, Exton débarque en Europe avec un large flot de parutions dont voici une petite sélection.

Dans le cadre d'une intégrale des symphonies de Mahler avec l' de Prague avec son actuel directeur musical , Exton nous propose une honorable symphonie n°5. En termes d'authenticité, la philharmonie tchèque de Prague est un orchestre émérite qui fréquente son Mahler avec conviction et compétence depuis ses grandes années avec Karel Ancerl. Cependant, cette interprétation, conduite avec compétence, mais de manière un peu trop linéaire, ne pourra pas s'imposer dans une discographie pléthorique. L'orchestre est séduisant, magnifiquement mis en avant par une prise de son démoniaque, mais en termes de vécu on ira voir chez Chailly (Decca), Solti (Decca), Bernstein (DGG), Rattle (EMI), Svetlanov (Melodiya)…

(1860-1911) : Symphonie n°3 en ré mineur. Chœur philharmonique de Prague, Chœur d'enfant philharmonique de Prague, Orchestre Philharmonique Tchèque, direction : . 2 SACD Hybride Exton. PVCL 300. Code barre : 5 425 008 375984. Enregistré en mai 2005 au Rudolfinum de Prague. Notice de présentation en anglais et japonais. Durée : 95'

On atteint de très hautes sphères avec cet enregistrement de la symphonie n°3. Dès la puissante introduction portée par les cors, on sait qu'il se passe quelque chose. La concentration des musiciens s'allie à une direction vaillante qui narre avec talent une histoire. Le premier et dernier mouvements sont touchés par une grâce et une émotion peu commune. Les mouvements instrumentaux centraux proposent une fusion des timbres renversante avec des interventions solistes et un niveau d'écoute mutuelle saisissant. Là où de nombreux orchestres modernes jouent à la perfection cette musique, les philharmonistes tchèques font danser et virevolter les notes. Seuls les mouvements vocaux pêchent un peu par leur relâchement et l'on regrette l'imposante et uniforme voix de Birgit Remmert lors des ses interventions. Cependant, il se passe indéniablement quelque chose dans ce disque. Certes, il existe là aussi de nombreuses références, mais cette version des années 2000 intéressera les amoureux de la partition alors que la prise de son, en terme de présence et de dynamique, emporte absolument tout sur son passage.

(1865-1957) : Symphonie n°2 en ré majeur ; Symphonie n°4 en la mineur op. 60  ; Symphonie n°5 en mi bémol majeur op. 26  ; Finlandia op. 26 ; op. 112  ; le Cygne de Tuonela op. 22 n°2. Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, direction : . 2 SACD Hybride Exton. Référence : OVCL 00 282 et OVCL 00 292. Code barre : 5 425008 376233 et 5 425008 376516. Enregistré en 2006 et 2007 à Stockholm. Notice de présentation en anglais et japonais. Durée : 71'36 et 72'19

Changement de style et de registre avec Sibelius à Stockholm par qui fut l'auteur d'une intégrale des symphonies passées inaperçue dans le flot des titres édités au temps des vaches grasses du disque compact classique (Decca). Sur le fond, rien à changer, la direction précise et souple du pianiste chef livre une jolie mise en place, mais aucun drame humain n'est véhiculé par ces prises de concert et de studio. La symphonie n°4 ronronne ainsi sous la houlette d'un chef qui se plait à tout faire reluire au lieu de souffler sur les braises intenses de cette partition de râle et de souffrance. Les symphonies n°2 et n°5, résistent mieux à ce traitement, mais il leur manque le souffle épique des grandes versions. Curieusement, le chef réussit mieux les «petites formes» avec une très belle version de Tapiola.

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Gustav Mahler (1860-1911) : Symphonie n°5 en ut dièse mineur. Orchestre Philharmonique Tchèque, direction : Zdeněk Mácal. 1 SACD Hybride Exton. OVCL 00294. Code barre : 5 425008 376134. Enregistré en 2003 au Rudolfinum de Prague. Notice de présentation en anglais et japonais. Durée : 70’24

 
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