Audio, Musique symphonique, Parutions

L’art du naturel d’Iván Fischer

Plus de détails

Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Symphonie n°7 en la majeur op. 92 ; Carl Maria von Weber (1786-1826) : Concerto pour clarinette n°1 en fa mineur op. 73 (adagio) ; Gioacchino Rossini (1792-1868) : L’Italiana in Algeri, ouverture ; Johann Wilhelm Wilms (1772-1847) : Sinfonia à grand orchestre n°IV op. 23. Ákos Ács, clarinette ; Orchestre du Festival de Budapest, direction : Iván Fischer. 1 SACD Channel CCS SA 25207. Code barre : 7 23385 25207. Enregistré en septembre 2008 à Budapest. Notice de présentation en : allemand, anglais et français. Durée : 60’50.

 

Les Clefs ResMusica

En marge de son intégrale des symphonies de Mahler pour Channel, nous offre un disque articulé autour de la symphonie n°7 de Beethoven.

En contrepoint, le chef présente des partitions contemporaines du chef d'œuvre : l'ouverture de l'Italienne à Alger de Rossini ; un mouvement du Concerto pour clarinette n°1 de Weber et une petite ouverture de Wilms très proche de Haydn. Mais le clou de ce disque réside dans une incroyable symphonie du grand sourd.

A l'opposé des chefs modernes, comme Paavo Järvi, qui recherchent à travailler le tissu orchestral au forceps, le musicien hongrois propose une interprétation confondante de naturel et de classe. Certes, les nuances et l'imbrication des thèmes sont dosées avec un haut degré d'attention et de réflexion intellectuelle, mais la musique s'écoule ici avec une grande logique et un impact sensoriel proche de la perfection absolue. Dès les gradations du poco sostenuto initial, l'oreille est entraînée dans une danse extatique et virtuose. Le second mouvement, très léger et rond dans ses teintes chante avec grâce alors que les deux dernières parties sont emportées avec rage. L'orchestre sert au chef ses couleurs boisées et fruitées ainsi qu'un service technique de premier ordre. La prise de son, magistrale, rehausse encore le grand intérêt de ce disque.

Certes, on aurait peut être aimé des compléments peut être plus pertinents, mais le bonheur de faire de la musique est tel que ce disque s'avère un véritable enchantement. Dans l'absolu, cette version de la Symphonie n°7 s'impose comme l'une des plus belles réussites beethovénienne de ces dernières années.

(Visited 150 times, 1 visits today)

Plus de détails

Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Symphonie n°7 en la majeur op. 92 ; Carl Maria von Weber (1786-1826) : Concerto pour clarinette n°1 en fa mineur op. 73 (adagio) ; Gioacchino Rossini (1792-1868) : L’Italiana in Algeri, ouverture ; Johann Wilhelm Wilms (1772-1847) : Sinfonia à grand orchestre n°IV op. 23. Ákos Ács, clarinette ; Orchestre du Festival de Budapest, direction : Iván Fischer. 1 SACD Channel CCS SA 25207. Code barre : 7 23385 25207. Enregistré en septembre 2008 à Budapest. Notice de présentation en : allemand, anglais et français. Durée : 60’50.

 
Mots-clefs de cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Reproduire cet article : Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le faire savoir sur votre site, votre blog, etc. ! Le site de ResMusica est protégé par la propriété intellectuelle, mais vous pouvez reproduire de courtes citations de cet article, à condition de faire un lien vers cette page. Pour toute demande de reproduction du texte, écrivez-nous en citant la source que vous voulez reproduire ainsi que le site sur lequel il sera éventuellement autorisé à être reproduit.