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Sir Edward Elgar (1857-1934) : Symphonies n°1 op. 55 ; n°3 op. 63 ; Introduction et allegro, op. 47 ; Elegy, op. 58 ; Sospiri, op. 70 ; Falstaff, op. 68 ; Cockaine (in London Town), op. 40 ; Froissart, op. 19 ; Variations on an Original Theme “Enigma”, op. 36 ; Pomp and Cirumstance, op. 39 ; Serenade, op. 20 ; Sea Pictures, op. 37 ; Concerto pour violoncello, op. 85 ; Sonate pour violon, op. 82 ; Concerto pour violon, op. 61 ; Nursery Suite ; Severn Suite, op. 87 ; Suite de “The Crown of India, op. 66 ; Coronation March, op. 85 ; Sonate pour orgue, op. 28 (orchestration de Gordon Jacob) ; The Wand of Youth, music to a child’s play, suites op. 1a et op. 1b ; 3 Bavarian Dances ; Chanson de nuit, op. 15 n°1 ; Chanson de matin, op. 15 n°2 ; Fantaisie et Fugue en do mineur (J. S Bach, orchestration d’Elgar) ; Ouverture en ré mineur (Haendel, orchestration Elgar) ; In the South (Alassio), ouverture de concert, op. 50 ; Carillon, op. 75 ; Marche funèbre (Chopin, orchestration Elgar) ; Grania et Diarmid, musique de scène, op. 42 ; Polonia, prélude symphonique, op. 76 ; Marche triomphale de Caractacus, op. 35 ; Imperial March, op. 32 ; Empire March, Minuet (extrait de Beau Brummel) ; Dream Children, deux pièces pour petit orchestre, op. 43 ; salut d’amour, op. 12 ; Minuet, op21 ; May Song ; Rosemary ; Romance pour basson et orchestre, op. 62 ; Sevillana, op. 7 ; Sérénade lyrique ; Trois pièces charactéristiques, op. 10 ; Carissima, Mina ; quintette avec piano, op. 84 ; quatuor à cordes, op. 83 ; serenade ; Concert Allegro, op. 46 ; The Dream of Gerontius, op. 38 ; The Apostels, op. 49 : The Kingdom, op. 51 ; Coronation Ode, op. 44 ; The Light of Life, op. 29 ; The Black Knight, op. 25 ; Scène de la saga du roi Olaf, op. 30 ; Spanish Serenade, op. 23 ; The Snow, op. 26 n°1 ; Fly, singing bird, op. 26 n°2 ; Caractacus, op. 35 ; The Banner of St George, op. 33 ; Great is the Lord, op. 67 ; Te Deum & Benedictus, op. 80 ; The Spirit of England, op. 80 ; Give unto the Lord, op. 74 ; O Hearken Thou, op. 64 ; Land of Hope and Glory (arrangement de Arthur Fagge), op. 74 ; Ave verum corpus, op 2 n°1 ; Ave Maria, op. 2, n°2 ; Ave maris stella, op2 n°3 ; Vesper Voluntaries, op. 14 ; Angelus, op. 56, n°1 ; sonate pour orgue en sol, op. 28 ; The Music Makers, op. 69 ; The Sanguine Fan, op. 81 ; The Starlight Express, op. 78 ; From the Bavarian Highlands, op. 27 ; Pleading, op. 48 n°1 ; Songs, op. 59 ; Two songs, op. 60 ; The Shower, op. 71 ; My love dwelt in a northen land ; Five Part songs from the Greek Anthology, op. 45 ; Deep in my soul, op. 53 n°2 ; Jerusalem (Parry, orchestration Elgar) ; National Anthem (arrangement Elgar). Jacqueline Dupré, violoncelle ; Hugh Bean, violon ; Herbert Sumsion, orgue ; David Parkouse, piano ; John Ogdon, piano ; Allegri Quartet ; Janet Baker, contralto ; Richard Lewis, tenor ; Kim Borg, basse ; Sheila Amstrong, soprano ; Helen Watts, contralto ; Robert Tear, tenor ; Benjamin Luxon, basse ; Clifford Grant, basse ; John Carol Case, basse ; Margaret Price, soprano ; Yvonne Minton, contralto ; Alexander Young, tenor ; John ShirleyQuirk, basse ; Dame Felicity Lott, soprano ; Alfreda Hodgson, contralto ; Richard Morton, tenor ; Stephen Roberts, basse ; Margaret Marshall, soprano ; Helen Watts, contralto ; Robin Leggate, tenor ; Teresa Cahill, soprano ; Philip Landgridge, tenor ; Brian Rayner Cook, basse ; Peter Glossop, baryton ; Valerie Masterson, soprano ; Derek HammondStroud, baryton. Hallé Choir, Sheffield Philharmonic Chorus ; Ambrosian Singers ; Choir of Downe House School ; London Philharmonic Choir ; Cambridge University Musical Society Chorus ; Choir of King’s College Cambridge ; Liverpool Philharmonic Choir ; London Symphony Chorus ; Choir of Worcester Cathedral, Bournemouth Symphony Chorus ; Philharmonia Orchestra, Hallé Orchestra, New Philharmonia Orchestra, Sinfonia of London, London Symphony Orchestra, Royal Liverpool Philharmonic Orchestra ; London Philharmonic Orcherstra; Northen Sinfonia Orchestra ; Royal Philharmonic Orchestra ; Band of the Royal Military School of Music ; Bournemouth Sinfonietta, City of Birmingham Symphony Orchestra ; Royal Philharmonic Orchestra ; BBC Symphony Orchestra. Direction : Sir John Barbirolli ; Sir Adrian Boult ; Vernon Handley ; Sir Neville Marriner ; Simon Haklsey ; Owain Arwel Hughes ; Sir Edward Elgar ; Lawrance Collingwood ; Sir Charles Groves ; Richard Hickox ; Christopher Robinson ; Sir Philip Ledger ; Norman del Mar. 1 coffret de 30 CD EMI. Référence : 5 036 03 2. Enregistré entre 1926 et 2006. Pas de notice de présentation. Durée : 32h20. Code barre : 5 099950 360321.

 

Né le 2 juin 1857, dans la petite ville de Broadhead près de Worcester, était issus d'un milieu baigné dans la musique mais socialement modeste.

Elgar apprend bien la musique mais le jeune compositeur monté de sa province frappe en vain à la porte des compositeurs londoniens (1889-1891) peu amènes d'accueillir un fils de petit commerçant venu de sa profonde campagne. Déçu et dépité, Elgar retrouve sa chère région des Midlands, au centre de l'Angleterre.

Soutenu par son épouse Alice, de dix ans son aînée, il se remet au travail, bâtissant pierre à pierre sa réputation dans sa région natale. Il écrit alors des pièces pour les ensembles vocaux régionaux mais plus particulièrement différentes partitions pour le Three Choirs Festival, manifestation prestigieuse organisée dans les nefs des trois cathédrales de Hereford, Gloucester et Worcester (fondé en 1719, cette manifestation peut légitimement concourir pour le titre du plus vieux festival de musique d'Europe). Il frappe l'auditoire avec King Olaf (1896), The Light of Live (1896) et Caractatus (1898). Mais Elgar, même ainsi réputé, reste un compositeur « régional ».

C'est alors que le tournant du siècle va l'imposer à la nation. En 1899, il compose les fameuses Variations Enigma. Dressant des portraits musicaux des membres de son entourage, cette pièce fait sortir Elgar de la mêlée. Couronné espoir de la bannière de Saint Georges, il espère transformer l'essai ! En 1900, il compose, pour le festival de Birmingham, son oratorio The Dream of Gerontius. Malheureusement, l'exécution est un véritable naufrage, mais un chef d'orchestre allemand Julius Buths, conscient des beautés inestimables de la partition, l'importe et la fit représenter avec éclat à Düsseldorf. En dépit du four de Birmingham, l'œuvre s'imposa assez vite au répertoire des formations anglaises. Ironie du sort, la création musicale britannique, en sommeil depuis Purcell, est vivifiée avec ce Gerontius par deux catholiques (Elgar l'était et le livret est tiré de l'œuvre du Cardinal John Henry Newman, un ecclésiaste anglican converti à l'Eglise de Rome).

Entre 1902 et 1914, la carrière d'Elgar prend un essor phénoménal. Demandé partout à travers les îles britanniques, il parvient tout de même à se rendre à quatre reprises aux Etats-Unis. Entre 1905 et 1908, il assure la fonction de professeur à l'université de Birmingham. Pendant ce temps, la gloire continue avec la création des oratorios The Apostles (1903) et The Kingdom (1906). L'année 1907 voit la première audition de la symphonie n°1. Le succès est magistral : la pièce est exécutée pas moins de 100 fois dans le courant de l'année ! Le créateur est porté au titre de Doctor Honoris Causa de plusieurs universités britanniques et étasuniennes et décoré de l'ordre du mérite en 1911. Parvenu au sommet du prestige, Elgar était l'incarnation de cette Angleterre du règne d'Edouard VII, un pays commerçant, besogneux, sur de lui, au sommet de son prestige mais au déclin si proche. La première guerre mondiale change la donne pour le pays et le compositeur. Les îles britanniques sortent ruinées et épuisées d'un conflit qui a fortement marqué Elgar. Pacifiste convaincu mais patriote, il a beaucoup souffert des sacrifices de la guerre. Dès lors, le ton des œuvres a changé. La mélancolie, la souffrance et la nostalgie semblent les maîtres mots des œuvres de musique de chambre et du concerto pour violoncelle, partitions qui marquent ces années. En 1920, son épouse et fidèle soutient disparaît enfonçant le compositeur dans une léthargie créative : des pièces mineures et l'ébauche d'une troisième symphonie, commande de la BBC, sont les rares témoins de sa fin de vie.

De nos jours, Elgar est l'un des compositeurs les plus appréciés du public britannique juste après Beethoven et Mozart. Il n'en fut pas toujours ainsi. Dès sa mort, sa popularité déclina : ses vastes œuvres symphoniques et chorales tombèrent dans l'oubli. La société Elgar (The Elgar Society) fondée dès 1951, se démena avec efficacité pour restaurer le prestige de ses partitions. Mais c'est le film autobiographique de , réalisé en 1962 pour la BBC, qui replaça Elgar au cœur de la médiatisation. Le destin britannique d'un jeune compositeur ambitieux devenu un personnage mélancolique aux prises avec un monde qui lui échappe, ne pouvait que plaire au public. Depuis sa notoriété dans le monde anglo-saxon est bien établie, mais tristement en dehors des Variations Enigma et du Concerto pour violoncelle, la musique du compositeur peine à traverser la Manche.

Lors d'une récente chronique relatant l'édition d'un box dédié à l'œuvre d'Elgar par son fidèle London Philharmonic (Clef ResMusica), nous regrettions l'absence d'intérêt des éditeurs pour les 150 ans de la naissance de ce dernier.

EMI, dont les fonds regorgent d'enregistrements du compositeur des Variations Enigma, se devait une session de rattrapage et nous offre un plantureux coffret de 30 CD tirés de son imposante série British Composers.

Très intéressant, ce box nous permet de nous faire une idée des différents aspects de l'art du compositeur : le Elgar symphoniste sérieux, le compositeur d'oratorios épiques et de musiques religieuse et enfin l'orfèvre qui cisèle d'exquises partitions de musique légère.

Au niveau interprétation, on se situe dans la lignée du grand savoir-faire britannique. Peu de fautes de goûts, mais on aurait aimé parfois des lectures plus radicales. On regrette un peu la nonchalance de Sir dans les pièces symphoniques ou les excès massif de Sir Charles Grooves dans les pièces chorales et dans l'oratorio Caractacus. La concurrence est forcément moins féroce dans les pièces légères bien servies ou . Certaines pièces religieuses et patriotiques sont un peu secondaires mais elles témoignent de la ferveur et de la grandiloquence du pays qui dominait alors le monde. Au rang des belles découvertes, il faut saluer de nombreuses pièces légères, la cantate King Olaf, ou la symphonie pour chœur The Black Knight, emportée par un souffle héroïque. Vocalement, on retrouve l'élite d'alors du chant anglophone : , Robert Tear, , , , accompagnée de forces chorales toujours impressionnantes, marque de fabrique des nombreux chœurs britanniques. Peu jouées, les partitions de musique de chambre bénéficient de l'attention de la compétence du grand John Ogdon et des membres du quatuor Allegri. Un dernier Cd comporte d'indispensables interprétations historiques sous la baguette du compositeur.

Bien évidemment un tel objet, vendu en dessous de la centaine d'euros, n'a aucun équivalent.

Crédit photographique : Elgar et sa bicyclette « Royale » de la firme Sunbeams / DR

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Sir Edward Elgar (1857-1934) : Symphonies n°1 op. 55 ; n°3 op. 63 ; Introduction et allegro, op. 47 ; Elegy, op. 58 ; Sospiri, op. 70 ; Falstaff, op. 68 ; Cockaine (in London Town), op. 40 ; Froissart, op. 19 ; Variations on an Original Theme “Enigma”, op. 36 ; Pomp and Cirumstance, op. 39 ; Serenade, op. 20 ; Sea Pictures, op. 37 ; Concerto pour violoncello, op. 85 ; Sonate pour violon, op. 82 ; Concerto pour violon, op. 61 ; Nursery Suite ; Severn Suite, op. 87 ; Suite de “The Crown of India, op. 66 ; Coronation March, op. 85 ; Sonate pour orgue, op. 28 (orchestration de Gordon Jacob) ; The Wand of Youth, music to a child’s play, suites op. 1a et op. 1b ; 3 Bavarian Dances ; Chanson de nuit, op. 15 n°1 ; Chanson de matin, op. 15 n°2 ; Fantaisie et Fugue en do mineur (J. S Bach, orchestration d’Elgar) ; Ouverture en ré mineur (Haendel, orchestration Elgar) ; In the South (Alassio), ouverture de concert, op. 50 ; Carillon, op. 75 ; Marche funèbre (Chopin, orchestration Elgar) ; Grania et Diarmid, musique de scène, op. 42 ; Polonia, prélude symphonique, op. 76 ; Marche triomphale de Caractacus, op. 35 ; Imperial March, op. 32 ; Empire March, Minuet (extrait de Beau Brummel) ; Dream Children, deux pièces pour petit orchestre, op. 43 ; salut d’amour, op. 12 ; Minuet, op21 ; May Song ; Rosemary ; Romance pour basson et orchestre, op. 62 ; Sevillana, op. 7 ; Sérénade lyrique ; Trois pièces charactéristiques, op. 10 ; Carissima, Mina ; quintette avec piano, op. 84 ; quatuor à cordes, op. 83 ; serenade ; Concert Allegro, op. 46 ; The Dream of Gerontius, op. 38 ; The Apostels, op. 49 : The Kingdom, op. 51 ; Coronation Ode, op. 44 ; The Light of Life, op. 29 ; The Black Knight, op. 25 ; Scène de la saga du roi Olaf, op. 30 ; Spanish Serenade, op. 23 ; The Snow, op. 26 n°1 ; Fly, singing bird, op. 26 n°2 ; Caractacus, op. 35 ; The Banner of St George, op. 33 ; Great is the Lord, op. 67 ; Te Deum & Benedictus, op. 80 ; The Spirit of England, op. 80 ; Give unto the Lord, op. 74 ; O Hearken Thou, op. 64 ; Land of Hope and Glory (arrangement de Arthur Fagge), op. 74 ; Ave verum corpus, op 2 n°1 ; Ave Maria, op. 2, n°2 ; Ave maris stella, op2 n°3 ; Vesper Voluntaries, op. 14 ; Angelus, op. 56, n°1 ; sonate pour orgue en sol, op. 28 ; The Music Makers, op. 69 ; The Sanguine Fan, op. 81 ; The Starlight Express, op. 78 ; From the Bavarian Highlands, op. 27 ; Pleading, op. 48 n°1 ; Songs, op. 59 ; Two songs, op. 60 ; The Shower, op. 71 ; My love dwelt in a northen land ; Five Part songs from the Greek Anthology, op. 45 ; Deep in my soul, op. 53 n°2 ; Jerusalem (Parry, orchestration Elgar) ; National Anthem (arrangement Elgar). Jacqueline Dupré, violoncelle ; Hugh Bean, violon ; Herbert Sumsion, orgue ; David Parkouse, piano ; John Ogdon, piano ; Allegri Quartet ; Janet Baker, contralto ; Richard Lewis, tenor ; Kim Borg, basse ; Sheila Amstrong, soprano ; Helen Watts, contralto ; Robert Tear, tenor ; Benjamin Luxon, basse ; Clifford Grant, basse ; John Carol Case, basse ; Margaret Price, soprano ; Yvonne Minton, contralto ; Alexander Young, tenor ; John ShirleyQuirk, basse ; Dame Felicity Lott, soprano ; Alfreda Hodgson, contralto ; Richard Morton, tenor ; Stephen Roberts, basse ; Margaret Marshall, soprano ; Helen Watts, contralto ; Robin Leggate, tenor ; Teresa Cahill, soprano ; Philip Landgridge, tenor ; Brian Rayner Cook, basse ; Peter Glossop, baryton ; Valerie Masterson, soprano ; Derek HammondStroud, baryton. Hallé Choir, Sheffield Philharmonic Chorus ; Ambrosian Singers ; Choir of Downe House School ; London Philharmonic Choir ; Cambridge University Musical Society Chorus ; Choir of King’s College Cambridge ; Liverpool Philharmonic Choir ; London Symphony Chorus ; Choir of Worcester Cathedral, Bournemouth Symphony Chorus ; Philharmonia Orchestra, Hallé Orchestra, New Philharmonia Orchestra, Sinfonia of London, London Symphony Orchestra, Royal Liverpool Philharmonic Orchestra ; London Philharmonic Orcherstra; Northen Sinfonia Orchestra ; Royal Philharmonic Orchestra ; Band of the Royal Military School of Music ; Bournemouth Sinfonietta, City of Birmingham Symphony Orchestra ; Royal Philharmonic Orchestra ; BBC Symphony Orchestra. Direction : Sir John Barbirolli ; Sir Adrian Boult ; Vernon Handley ; Sir Neville Marriner ; Simon Haklsey ; Owain Arwel Hughes ; Sir Edward Elgar ; Lawrance Collingwood ; Sir Charles Groves ; Richard Hickox ; Christopher Robinson ; Sir Philip Ledger ; Norman del Mar. 1 coffret de 30 CD EMI. Référence : 5 036 03 2. Enregistré entre 1926 et 2006. Pas de notice de présentation. Durée : 32h20. Code barre : 5 099950 360321.

 
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