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Franz Krommer : incarné de tchèque à Vienne

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Franz Krommer (1759 – 1831) : Quatuor n°1 en do majeur pour hautbois et trio à cordes ; Grand Quatuor en fa majeur op. 89 pour flûte et trio à cordes ; Quintette en do majeur d’après l’op. 65 et l’op. 26 n°1, pour flûte, hautbois et trio à cordes. Ensemble Pyramide avec Markus Brönnimann, flûte, Barbara Tillmann, hautbois, Ulrike Jacoby, violon, Muriel Schweizer, alto et Anita Jehli, violoncelle. 1 CD Ars Musici AM 1372-2, code barre : 4017563137223. Enregistré à l’église de Marthalen (Suisse) en novembre 2002. Notice trilingue en allemand, anglais et français. Durée : 67’57’’.

 
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On connaît l'importance des musiciens tchèques venus travailler en Europe de l'Ouest à la fin du XVIIIe siècle : reconnus et admirés pour leur parfaite maîtrise technique instrumentale, ils ont contribué pour une grande part à l'élaboration et au développement de l'orchestre dit « classique ». A la suite de Johann Stamitz, qui lui s'était fixé à Mannheim et avait lancé l'école du même nom, beaucoup d'autres ont suivi et ont essaimé dans toutes les grandes métropoles européennes.

fut l'un d'entre eux, et sa ville d'adoption a été assez logiquement Vienne, la capitale de l'Empire. Sa carrière officielle semble avoir eu du mal à décoller puisque arrivé en 1795, il lui faudra attendre près de vingt ans pour obtenir un poste officiel à la Cour et quatre années de plus pour être enfin nommé « Compositeur de la Chambre et de la Cour ».

Auteur d'une multitude d'œuvres de musique de chambre faisant appel à toutes sortes de combinaisons instrumentales, Krommer fut très célèbre en son temps et concurrença les autres musiciens résidents à Vienne qu'ont été (mais jamais tous les trois en même temps) Haydn, Mozart et Beethoven. Vous l'avez compris, en dépit de quelques passages intéressants, il ne fut absolument pas du niveau pour jouer dans la même catégorie que les trois compositeurs cités et sa musique – charmante au demeurant mais franchement sans consistance – tomba assez rapidement et justement dans l'oubli.

Le principal mérite de l' est de ressusciter avec tout le talent possible cet immense répertoire (Krommer ne fut pas le seul à en produire) en nous proposant trois œuvres très bien interprétées, deux quatuors et un quintette, mêlant un ou deux instruments à vent et un trio à cordes. Destinées vraisemblablement à des (bons) amateurs, ces partitions sont inintéressantes au pire et « honnêtes » au mieux. De plus, à l'écoute de quelques mesures, on a souvent l'impression de pouvoir deviner la suite du discours musical, ce qui est un jeu amusant un moment, mais pas pour la durée entière d'un CD. Cet album est donc plutôt dispensable, il y a beaucoup mieux à écouter en ce moment.

Pour conclure avec un autre jeu de mots à une couronne tchèque (c'est la monnaie locale), on peut dire que Krommer, c'est un vrai Tchèque en bois !

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Franz Krommer (1759 – 1831) : Quatuor n°1 en do majeur pour hautbois et trio à cordes ; Grand Quatuor en fa majeur op. 89 pour flûte et trio à cordes ; Quintette en do majeur d’après l’op. 65 et l’op. 26 n°1, pour flûte, hautbois et trio à cordes. Ensemble Pyramide avec Markus Brönnimann, flûte, Barbara Tillmann, hautbois, Ulrike Jacoby, violon, Muriel Schweizer, alto et Anita Jehli, violoncelle. 1 CD Ars Musici AM 1372-2, code barre : 4017563137223. Enregistré à l’église de Marthalen (Suisse) en novembre 2002. Notice trilingue en allemand, anglais et français. Durée : 67’57’’.

 
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