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Montpellier, Opéra-Berlioz. 14-VII-2007. Richard Wagner (1813-1886) : Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, ouverture ; Tannhäuser, ouverture. Anton Bruckner (1824-1896) : Symphonie n°7 en mi majeur (édition Nowak). Orchestre National de France, direction : Kurt Masur.
Festival de Radio-France et Montpellier 2007
Le soleil réussit à Kurt Masur. Peu avant l'envol pour Londres, le National est venu en escale à Montpellier dans un répertoire germanique, avec à sa tête un octogénaire survolté. Malgré l'acoustique sèche du Corum qui prive les cordes de projection et surexpose les cuivres, l'ouverture des Maîtres Chanteurs de Nuremberg est menée avec brio en ce début de concert. Sa consœur quasi symphonique de Tannhäuser continuait le programme, Masur et le National s'ingéniant à faire ressortir tous les détails d'orchestration avec une minutie d'horloger.
La célèbre Symphonie n°7 de Bruckner (dont le mouvement lent a servi d'illustration sonore au film Senso de Lucchino Visconti) a bénéficié de la même qualité d'interprétation. Dirigée avec souplesse, toujours grandiose sans être grandiloquente, la lecture de ce soir confirme les atomes crochus entre Masur et le National. Du souffle épique du premier mouvement à l'exaltation du Finale, de la nostalgie sans tristesse de l'Adagio à l'apparente légèreté du Scherzo, l'Orchestre National de France et son chef ont donné, après l'ennuyeuse Germania et le scandaleux numéro de cirque de Fazil Say, le premier instant de musique des concerts en soirée du Festival de Radio-France. Il était temps.
Crédit photographique : DR
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Montpellier, Opéra-Berlioz. 14-VII-2007. Richard Wagner (1813-1886) : Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, ouverture ; Tannhäuser, ouverture. Anton Bruckner (1824-1896) : Symphonie n°7 en mi majeur (édition Nowak). Orchestre National de France, direction : Kurt Masur.