Eric Tanguy, un portrait du XXIème siècle…
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Eric Tanguy (né en 1968) : Intrada ; Sinfonietta ; Adagio pour orchestre à cordes ; Incanto ; Eclipse ; Quatuor à cordes n°2 ; Nocturne ; Capriccio ; Prélude et Rondo ; Further ; Elégie ; Musique pour Ming ; Mélancolie ; Trois Esquisses ; Sonata Breve ; Prière ; Passacaille ; Sonate n°1 ; 5 Préludes ; Etudes ; Sonate n°2. Quatuor Rosamonde. Henri Demarquette, violoncelle. Vahan Mardirossian, piano. Nicolas Baldeyrou, clarinette. Silvia Careddu, flûte. Marina Chiche, violon. Jean-Marc Phillips-Varjabédian, violon. Orchestre National de France, direction : Pascal Rophé. Orchestre Symphonique de Bretagne, direction : Stefan Sanderling. Maîtrise de Caen, direction : Olivier Opdebeeck. 3 CD Transart TR152 ; enregistrés en janvier 1999 (Radio France, Paris), juillet 2001 (CNMD de Reims), juillet 2003 (Grand Théâtre de Reims), août 2003 (Opéra de Rennes). Notice bilingue (français, anglais). Durée : 68’23’’, 80’53’’et 53’05’’.
TransArt LiveEric Tanguy a trente neuf ans et toute ses dents, et déjà, ce compositeur français prolifique (quatre-vingts œuvres) se voit offrir une intégrale en trois CDs, enregistrée en public lors de divers concerts et festivals…
Largement influencé par l’œuvre de Dutilleux, Sibelius, Chostakovitch et Bartók, Eric Tanguy a reçu de nombreux prix (dont une Victoire en 2004), est joué partout de par le monde et a acquis l’estime de nombreux interprètes, parmi lesquels l’illustre violoncelliste Mstislav Rostropovitch, qui vient de nous quitter…
L’écriture d’Eric Tanguy est une écriture modale virtuose et toujours en mouvement. Les moments les plus contemplatifs de son œuvre (Adagio pour orchestre à cordes par exemple) excluent toute idée d’immobilité. L’inconvénient de cette écriture est qu’elle annihile très souvent les contrastes. L’œuvre orchestrale d’Eric Tanguy, très spectaculaire et souvent raffinée, semble portée par un flot continu, sans pause, sans silence. Un discours musical un peu verbeux qui, à la longue, peut ennuyer.
L’œuvre de musique de chambre et celle pour piano se révèlent plus convaincantes. Eric Tanguy semble extrêmement à l’aise avec les instruments solistes : on y sent s’exprimer une sensibilité à fleur de peau, que des mélodies modales tout en nuances exaltent littéralement. Parfois, Eric Tanguy nous emporte vers des contrées lointaines : dans Musique pour Ming, dédiée au peintre chinois Yan Pei Ming, la flûte, le violon et le violoncelle produisent des sonorités exotiques inattendues.
Trois disques – un premier consacré à la musique symphonique, un deuxième à la musique de chambre, un dernier à la musique pour piano – permettent ainsi de dresser un panorama très juste de la carrière du compositeur Eric Tanguy. Un triptyque d’autant plus intéressant à écouter qu’il est très largement transcendé par l’interprétation inspirée de musiciens solistes remarquables.
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Eric Tanguy (né en 1968) : Intrada ; Sinfonietta ; Adagio pour orchestre à cordes ; Incanto ; Eclipse ; Quatuor à cordes n°2 ; Nocturne ; Capriccio ; Prélude et Rondo ; Further ; Elégie ; Musique pour Ming ; Mélancolie ; Trois Esquisses ; Sonata Breve ; Prière ; Passacaille ; Sonate n°1 ; 5 Préludes ; Etudes ; Sonate n°2. Quatuor Rosamonde. Henri Demarquette, violoncelle. Vahan Mardirossian, piano. Nicolas Baldeyrou, clarinette. Silvia Careddu, flûte. Marina Chiche, violon. Jean-Marc Phillips-Varjabédian, violon. Orchestre National de France, direction : Pascal Rophé. Orchestre Symphonique de Bretagne, direction : Stefan Sanderling. Maîtrise de Caen, direction : Olivier Opdebeeck. 3 CD Transart TR152 ; enregistrés en janvier 1999 (Radio France, Paris), juillet 2001 (CNMD de Reims), juillet 2003 (Grand Théâtre de Reims), août 2003 (Opéra de Rennes). Notice bilingue (français, anglais). Durée : 68’23’’, 80’53’’et 53’05’’.
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