Concerts, La Scène, Musique symphonique

Festival orchestral avec Emmanuel Krivine

Plus de détails

Instagram

Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, 27-IV-2007. Richard Wagner (1913-1883) : Tannhäuser, ouverture et Bacchanale ; Chevauchée des Walkyries. Hector Berlioz (1803-1869) : le Carnaval Romain, ouverture caractéristique op. 9 . Claude Debussy (1862-1918) : Prélude à l’après midi d’un faune ; Manuel de Falla (1876-1946) : Nuits dans les jardins d’Espagne ; Maurice Ravel (1875-1937) : Boléro. Claire-Marie Le Guay Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction : Emmanuel Krivine.

Instagram

Au terme d'une tournée dans les principales villes de Suisse, l' et son directeur musical se présentaient à Bruxelles pour leur traditionnel concert annuel, dans un programme d'œuvres populaires à même de remplir sans sourciller le Palais des Beaux-Arts. C'est, tout compte fait, une bonne idée car ces tubes discographiques ne sont pas si souvent programmés par les orchestres symphoniques institutionnels !

La qualité de l'Orchestre du Luxembourg, n'est plus à prouver [lire ici le compte rendu du concert d'inauguration de Luxembourg 2007]. Il faut saluer les timbres et les sonorités fraîches d'un orchestre précis où les musiciens sont attentifs aux autres. Le Wagner de Krivine est dans la droite ligne des témoignages d'André Cluytens : souple, fluide et conquérant dans ses tempi. Si l'ouverture de Tannhäuser est parfois un peu décousue dans l'enchaînement des thèmes, elle est magnifique par la gestion du flux orchestral et des dynamiques jamais écrasées. La Chevauchée des Walkyries est encore meilleure avec des gradations parfaites et des cuivres impériaux.

Mais c'est pour les musiques «française» et «espagnole» que ce programme valait le détour. Très appréciée en Belgique, livre une belle prestation dans Nuits dans les Jardins d'Espagne. Son toucher limpide tire cette musique vers l'esthétique française. On pourrait certes rêver interprétation plus fauve et violente, mais la pianiste sait suggérer les plus éclatantes couleurs. Le chef et l'orchestre la suivent avec attention.

Trois tubes s'intercalaient dans le programme : la dynamique ouverture du Carnaval Romain, ciselée de main de maître, un Prélude à l'après midi d'un faune translucide et impressionniste mais surtout le Boléro. Prise dans un tempo assez allant, la pièce se construit peu à peu sous une direction qui associe attention à la structure et sens de la progression. Bien évidemment, cette musique déchaîne l'enthousiasme et la prestation des musiciens témoigne du haut niveau d'une formation qui célèbrera en 2008 ses 75 ans.

Crédit photographique : © Louis Vincent

(Visited 88 times, 1 visits today)

Plus de détails

Instagram

Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, 27-IV-2007. Richard Wagner (1913-1883) : Tannhäuser, ouverture et Bacchanale ; Chevauchée des Walkyries. Hector Berlioz (1803-1869) : le Carnaval Romain, ouverture caractéristique op. 9 . Claude Debussy (1862-1918) : Prélude à l’après midi d’un faune ; Manuel de Falla (1876-1946) : Nuits dans les jardins d’Espagne ; Maurice Ravel (1875-1937) : Boléro. Claire-Marie Le Guay Orchestre Philharmonique du Luxembourg, direction : Emmanuel Krivine.

Mots-clefs de cet article
Instagram

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Reproduire cet article : Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le faire savoir sur votre site, votre blog, etc. ! Le site de ResMusica est protégé par la propriété intellectuelle, mais vous pouvez reproduire de courtes citations de cet article, à condition de faire un lien vers cette page. Pour toute demande de reproduction du texte, écrivez-nous en citant la source que vous voulez reproduire ainsi que le site sur lequel il sera éventuellement autorisé à être reproduit.