Michel Plasson et Thierry Escaich nous en mettent plein les oreilles
Plus de détails
Paris. Salle Pleyel. 23-III-2007. Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Symphonie n°3 avec orgue. Henri Dutilleux (né en 1916) : The Shadows Of Time. Maurice Ravel (1875-1937) : La Valse. Thierry Escaich, orgue. Solistes de la Maîtrise de Paris, Orchestre de Paris, direction : Michel Plasson.
Saint-Saëns, Dutilleux et Ravel à la salle Pleyel
A la toute nouvelle Salle Pleyel, Michel Plasson et l'Orchestre de Paris nous ont proposé une heure et demi de pur bonheur en compagnie de Saint-Saëns, Dutilleux et Ravel.
Au programme, l'impressionnante quoique parfois pompière Symphonie n°3 avec orgue de Saint-Saëns, interprétée avec beaucoup de conviction par l'Orchestre de Paris, notamment dans l'Adagio (un contrebassiste dansait presque pendant le dernier mouvement). Thierry Escaich, quant à lui, confronté à une partition trop facile sans doute, semblait un peu s'ennuyer à l'orgue, un instrument qu'on avait par ailleurs du mal à entendre…
Après l'entracte, The Shadows Of Time de Dutilleux, petit bijou évoquant avec subtilité le traumatisme de l'Holocauste. Dix ans après la création de l'œuvre par Seiji Ozawa, Michel Plasson interprète cette œuvre avec le recul et le sens du détail qu'une création ne peut toujours offrir. La justesse, l'homogénéité et le recueillement du chœur d'enfant (quatre solistes à l'unisson) apportent beaucoup d'émotion à cette exécution. Le maître était présent, ovationné longuement par une salle exaltée…
Pour finir, la Valse de Ravel… Quelques cafouillages, un enthousiasme communicatif mais un peu désordonné caractérisent l'interprétation de l'Orchestre de Paris, qui fut tout de même chaudement applaudi.
Crédit photographique : © DR
Plus de détails
Paris. Salle Pleyel. 23-III-2007. Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Symphonie n°3 avec orgue. Henri Dutilleux (né en 1916) : The Shadows Of Time. Maurice Ravel (1875-1937) : La Valse. Thierry Escaich, orgue. Solistes de la Maîtrise de Paris, Orchestre de Paris, direction : Michel Plasson.