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Musique du film Lady In The Water

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James Newton Howard (né en 1951) : Lady In The Water. The Hollywood Studio Orchestra, direction : Pete Anthony. 1 CD Decca réf. 170 3629. Enregistré en 2006. Notice anglaise. Durée : 59’40’’

 
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Une collaboration M. Night Shyamalan – est toujours attendue comme le Messie : leur travail commun (Lady In The Water est leur cinquième collaboration) n'est plus très loin d'évoquer le célèbre duo Williams-Spielberg, même si en l'occurrence, les compositions de transcendent bien souvent le film qui leur sert de support.

Après son chef d'œuvre Signs, dont le prodigieux The Hand Of The Fate a marqué, à juste titre, de nombreux « B. O. philes », et The Village, œuvre sublime où le talent de la jeune violoniste Hillary Hahn était mis à l'honneur, le compositeur , reconnu pour ses très grandes qualités d'orchestrateur, signe un album plus intimiste, où les tutti furieux de l'orchestre laissent la place à des harmonies éthérées et répétitives ; ostinati aux contrebasses, aux violoncelles et aux percussions, arpèges au célesta, piano réverbéré (Ripples In The Pool, The Healing), chœurs parfois mis à nu (Officier Jimbo, The Great Eatlon), mise en valeur des bois (la clarinette et la flûte dans Ripples In The Pool et Officier Jimbo, textures aux corde : autant de procédés qu'Howard utilise afin de représenter tour à tour l'eau de la piscine, la menace qui plane sur cette Jeune Fille de l'Eau et le mystère qui l'entoure. On pense parfois au minimalisme américain ou aux dernières partitions de Williams (Artificial Intelligence notamment) : le procédé de répétition qu'utilise à profusion Howard depuis qu'il collabore avec Shyamalan (Charades, Cereal Boxes) permet le déploiement de mouvements obliques qui exaltent l'émotion (The Healing). Le thème est obsédant, répété à l'envi comme un leitmotiv. L'orchestration, toujours subtile et colorée (instrumentation changeante, réponses entre les instruments, etc…), permet de ne pas ennuyer l'auditeur.

Dans l'ensemble, l'écriture de Howard est en comparaison moins surprenante (peu d'effets d'orchestre, peu de contrastes, sauf dans le très peu convaincant The Great Eatlon), mais témoigne toujours et encore des qualités indéniables du compositeur. Il faut néanmoins plusieurs écoutes pour apprécier les mérites musicaux de cette partition.

On pourra également écouter avec une attention particulière les quatre dernières chansons écrites par Bob Dylan, très émouvantes.

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James Newton Howard (né en 1951) : Lady In The Water. The Hollywood Studio Orchestra, direction : Pete Anthony. 1 CD Decca réf. 170 3629. Enregistré en 2006. Notice anglaise. Durée : 59’40’’

 
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