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Johann Sebastian Bach (1685-1750) : concerto pour piano n°5 BWV 1056, concerto brandebourgeois n°5 BWV 1050, Le clavier bien tempéré (extraits des livres I et II) ; Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : concerto pour piano n°24 KV 491 et n°25 KV 503, sonate pour piano n°11 KV 331. Ludwig van Beethoven (1770-1827) : concerto pour piano n°5 Op. 73 « L’empereur » ; sonates pour piano n°8 Op. 13 « Pathétique » et n°31, Op. 110. Johannes Brahms (1833-1896) : concerto pour piano et orchestre n°2, Op. 83, Franz Schubert (1797-1828) : impromptus D. 899. Piano : Edwin Fischer ; Gareth Morris : flûte ; Manoug Parikan : violon ; Raymond Clark : violoncelle ; Philharmonia Orchestra, London Philharmonic Orchestra, Berliner Philharmoniker, direction : Lawrence Collingwod, Josef Krips et Wilhelm Furtwängler. 4 CD Artone Membran. Référence : 222366-354. Enregistré entre 1932 et 1952. Notice de présentation en allemande et anglais. Durée : 4h10’12
MembranCertains enregistrements se passent de commentaires tant ils sont exceptionnels. Ce coffret intégralement consacré à l'art du grand Edwin Fischer laisse le commentateur sans voix car ces disques appartiennent désormais autant à l'histoire de l'interprétation.
Edwin Fischer (lire ici le portrait que lui a consacré Laurent Marty) est l'un des seigneurs du clavier. L'auditeur reste subjugué par le naturel du jeu du pianiste qui semble improviser chaque note. Les nuances, les tempi, les accents, tout semble découler d'une superbe évidence. Les deux concertos de Mozart sont, à ce titre là, révélateurs, et devant autant de superbe et de style, toutes les tentatives ultérieures d'interpréter ces œuvres apparaissent relativement superflues. L'entente avec l'orchestre est un modèle du genre, Fischer impose réellement une ambiance de concerto et les dialogues avec les vents sonnent comme l'émanation du piano. L'humilité pourrait être le meilleur qualificatif pour les enregistrements de Bach. On aurait tout de même préféré plus d'extraits du Clavier bien tempéré à la place du concerto brandebourgeois n°5 et du concerto pour piano n°5. Le jeu du pianiste n'est pas en cause, mais il est permis de trouver ses partenaires un peu raides surtout dans le brandebourgeois.
Les enregistrements sous la baguette de Wilhelm Furtwängler nous font encore monter d'un cran pour nous hisser sur l'Everest de la musique. Il existe certes d'autres très grandes versions du concerto « L'empereur » de Beethoven et du concerto n°2 de Brahms, mais quels autres artistes peuvent imposer de tels climats et jouer ces œuvres avec autant de tact ? Le dramatisme lunaire de Beethoven et les teintes automnales de Brahms sonnent avec une incroyable spontanéité. En bonus, on continue notre révérence devant deux sonates de Beethoven et des Impromptus de Schubert.
La qualité des reports et le modeste prix de cet ensemble sont une excellente occasion pour les amateurs d'acquérir ces enregistrements légendaires et incontournables.
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Johann Sebastian Bach (1685-1750) : concerto pour piano n°5 BWV 1056, concerto brandebourgeois n°5 BWV 1050, Le clavier bien tempéré (extraits des livres I et II) ; Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : concerto pour piano n°24 KV 491 et n°25 KV 503, sonate pour piano n°11 KV 331. Ludwig van Beethoven (1770-1827) : concerto pour piano n°5 Op. 73 « L’empereur » ; sonates pour piano n°8 Op. 13 « Pathétique » et n°31, Op. 110. Johannes Brahms (1833-1896) : concerto pour piano et orchestre n°2, Op. 83, Franz Schubert (1797-1828) : impromptus D. 899. Piano : Edwin Fischer ; Gareth Morris : flûte ; Manoug Parikan : violon ; Raymond Clark : violoncelle ; Philharmonia Orchestra, London Philharmonic Orchestra, Berliner Philharmoniker, direction : Lawrence Collingwod, Josef Krips et Wilhelm Furtwängler. 4 CD Artone Membran. Référence : 222366-354. Enregistré entre 1932 et 1952. Notice de présentation en allemande et anglais. Durée : 4h10’12
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