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En Haute-Savoie, entre Chamonix et Megève, Cordon, village montagnard idéalement préservé (870 m d’altitude) dévoile tout le charme des sites perchés en pleine nature. Seul à être surnommé (avec raison), le « balcon du Mont-Blanc »
IXe Festival baroque
En Haute-Savoie, entre Chamonix et Megève, Cordon, village montagnard idéalement préservé (870 m d'altitude) dévoile tout le charme des sites perchés en pleine nature. Seul à être surnommé (avec raison), le « balcon du Mont-Blanc », il offre en vue panoramique un point de contemplation exceptionnel sur les cimes alpines, des Grands Charmoz jusqu'à l'aiguille de Tricot, avec accent central et majeur, un angle direct sur le Mont-Blanc, souverain, wagnérien… En un éclair, ce sont les accents du Walhalla qui surgissent, la grandeur de la Symphonie alpestre de Richard Strauss, et le souvenir de notre première lecture de la Montagne Magique de Thomas Mann. Aucun doute, nous sommes dès notre arrivée en état de choc.
Cordon, un nom qui n'évoquait rien jusque-là. Bien moins connu que le village qui lui fait face, sur le plateau d'Assy dont l'église (Notre-Dame de Toute Grâce), décorée par Fernand Léger, Rouault, Bonnard, Matisse et Germaine Richier (entre autres), est autrement plus fameuse. Mais à Cordon, le cadre est tout aussi attachant : son église et son clocher à bulbe, typique de la région ; sa place à deux pas et surtout son bar (le Mont-blanc), tout juste ouvert pour le festival, dirigé par Kevin, qui a rangé ses outils de menuisier pour servir, avec combien d'efficacité, le promeneur et le mélomane… Il a même décoré sa première salle en accord avec la programmation du festival du baroque : dans une niche murale, un violon, une partition, un pupitre.
Cordon ménage l'intérêt du visiteur en lui dévoilant pas à pas ses trésors. Car le festival qui y a lieu depuis huit années à présent, offre davantage qu'une simple villégiature musicale. A lire le programme et les artistes conviés, on se prend à réfléchir. Le risque et la découverte, valeurs fortes de la programmation, renouvellent ici nos idées habituelles d'un festival d'été.
S'agirait-il au cœur des massifs alpins, d'une expérience unique dont les enjeux vécus à l'échelle d'un village, indiquent une expérience modèle et visionnaire?
On peut légitimement se poser la question. En développant sans mesure les concerts dans les lieux historiques, notre pays regorge de festivals, académies et rencontres musicales…. D'ailleurs, la tentation est grande de se laisser séduire par la déferlante baroque qui n'aura jamais connu un tel essor auprès des producteurs et un tel engouement auprès des publics. Pourtant, que signifient tous ces festivals vis-à-vis des lieux qui les accueillent ; quels bénéfices pour les habitants, pour les visiteurs, pour le touriste mélomane qui devient année après année de plus en plus exigeant?
La notion même de tourisme et de villégiature évolue. C'est qu'à présent, on ne se rend plus dans un lieu pour s'y délecter d'une seule chose mais bien s'imprégner d'une culture, si possible authentique voire mystique dans la mesure où la découverte vécue sur le terrain excite notre curiosité profonde, interroge notre propre identité, stimule le défi du vivre-ensemble, améliore notre rapport au monde et aux autres. C'est un peu tout cela que le festivalier souhaite, consciemment ou non, vivre le temps de ses vacances. Sinon, que ferait-il sous le soleil, malgré les lacs, les chemins d'escalades et pistes cyclables qui lui tendent les bras, à scruter une liste de concerts, à traquer le chanteur ou l'instrumentiste à découvrir, dans le répertoire qui lui parle? Si le concert vivant est ce lieu où chacun et tous communient grâce à la musique, vocale ou instrumentale, dans un sentiment profond d'humanité et de fraternité partagée, alors le festival du Baroque du Pays du Mont-Blanc à Cordon ouvre une voie exemplaire que d'autres événements seraient inspirés de suivre pas à pas. De quoi s'agit-il? De jeunes artistes parmi les plus prometteurs de leur génération (entre 22 et 29 ans), déjà engagés par les prestigieuses machines (Salzbourg, Brno, Bruxelles, Cagliari, Barcelone…), se mettent en difficulté aux côtés de partenaires avec lesquels, jusqu'au moment de la répétition, ils n'ont jamais travaillé, dans des œuvres peu jouées voire inconnues. A Cordon, l'imprévu s'accorde à la musique la plus pointue ; les concerts du soir à des séances d'initiation pour les plus jeunes ; des visites patrimoniales explorant les richesses locales et jusqu'à Turin (à 215 km de là) croisent d'autres découvertes du crû, sur d'autres registres : conférences, gastronomie (banquet baroque) et même initiation à la danse…. baroque évidemment. Mais expliquée par la très jeune chorégraphe Cécile Roussat laquelle a signé les danses du spectacle au succès croissant, le Bourgeois Gentilhomme, la comédie-Ballet de Molière et Lulli, dirigée par Vincent Dumestre. La musique accordée le temps des vacances à la nature généreuse, et ici esthétique, à l'architecture et à la peinture, que demander de plus pour satisfaire tous nos sens? Ceux du promeneur voire randonneur, du gastronome et du contemplatif, du mélomane, surtout du mélomane…
En programmant de jeunes artistes à y donner le meilleur d'eux-mêmes, à même à se mettre en difficulté dans des répertoires peu familiers ou avec de nouveaux partenaires, le festival offre aux spectateurs la chance d'assister à des performances inoubliables. L'artiste y éprouve ses limites ce qui est rare, il y apporte surtout sa propre définition du risque où désormais tout est possible. Autour de quelques cycles parfaitement repérés : lieder et Mélodies de Mozart et Haydn ; sonates pour violoncelles de Vivaldi ; passion amoureuse dans l'Italie et l'Angleterre du XVIIème siècle, la génération montante des étoiles de demain a donné plusieurs concerts qui confèrent à Cordon, son statut à part de laboratoire musical.
Trois concerts à Cordon
Mercredi 6 juillet. Premier concert le jour de notre arrivée : récital du pianofortiste Jérôme Hantaï et du jeune ténor finlandais Topi Lehtipuu dans un programme généreux (plus de deux heures de musique) : Mozart galant puis English Songs de Haydn. Programme inédit où l'on n'a jamais entendu le chanteur ; combinaison d'interprètes, encore inimaginable avant notre arrivée…. Ciselure du pianofortiste qui joue comme soliste deux sonates de Haydn qu'il a enregistré chez Ambroisie ; contrôle murmuré du chanteur, surtout dans les English songs : sensibilité et intelligence du diseur qui affirme déjà un superbe mélodiste. Voici un récital qui tient au moment de son écoute, du miracle musical… celui qui a réuni ces deux artistes, détient un secret de « marieur » génial… Les deux artistes à la fin du concert, dont le plaisir de jouer ensemble est manifeste, n'arrivent plus à rompre le fil magique qui hypnotise le public médusé… ils ajoutent bis sur bis pour notre plus grand bonheur… Nos deux confrères de TV8 Mont-Blanc, dépêchés sur place pour ce récital unique, recueillent devant la caméra de la chaîne locale, l'émotion des spectateurs. Certains sont en larmes.
Une idée nous traverse immédiatement l'esprit : Christian Chorier Lire l'entretien de cet été, le directeur musical de la manifestation savoyarde, serait-il en train de réaliser ce qu'il a fait à Poissyet à Montreux? Créer ex-nihilo, dans une région connue ici pour sa route des églises baroques, -et quelles églises- sa gastronomie et ses chemins de randonnée, un haut lieu de création musicale? et davantage que cela : un endroit imprévu où de jeunes tempéraments osent, se mesurent au risque, acceptent de travailler des partitions nouvelles et de livrer en avant-première les fruits de leurs répétitions…
Après le concert, nous retrouvons le jeune ténor pour évoquer cette expérience : il nous parle de l'amitié qui le rapproche de Christian Chorier et aussi, dans le sillon tracé ce soir dans l'univers du lied, de ses projets qui le destinent invariablement vers Benjamin Britten. Nous parlons de Peter Grimes bien sûr ; il nous avoue avoir déjà chanté dans l'un de ses opéras de jeunesse, l'opéra comique « Albert Herring ». Il songe aussi sérieusement aux airs que le compositeur britannique a écrit pour le ténor Peter Pears avec une affection particulière pour Les Illuminations. « J'aime investir un texte, transmettre la densité et la richesse des images poétiques. Ce qui me fascine, ce sont les rôles intérieurs ». Cordon sait offrir des rencontres privilégiées avec les artistes. Nous n'oublierons pas ce moment passé avec Topi Lehtipuu, jeune ténor que Paris avait remarqué dans la production des Troyens de Berlioz, dirigé par Sir John Eliot Gardiner au Châtelet, version paru en DVD depuis.
De son côté, Jérôme Hantaï explique que les partitions choisies sont en parfaite correspondance de date avec l'église de Cordon construite et décorée à la fin des années 1780. D'ailleurs, le pianoforte sur lequel il a joué, est une copie d'un Stein vers 1780 dont l'original est conservé à Stuttgart. Rien n'est laissé au hasard. Et le naturel du concert cache un art de la préparation exemplaire.
Jeudi 7 juillet. Nouvelle journée, nouveau programme. A nouveau réuni dans l'église de Cordon, l'auditoire s'impatiente. La violoncelliste Ophélie Gaillard, Victoire de la musique 2000, présente l'année dernière à Cordon, – mais avec son Trio Amarillis-, joue pour la première fois à la tête de son nouvel ensemble, fondé avec trois instrumentistes solistes, comme elle, « Pulcinella ». De surcroît dans un programme inédit : plusieurs sonates pour violoncelle de Vivaldi parmi les trois dernières (N°6 à 9) récemment identifiées dans le fonds de la BN à Paris et attribuées depuis au catalogue du Pretre Rosso. Dans la Sonate N°9, l'agilité habitée d'Ophélie nous éblouit. Elle éclaire une part inconnue du génie vivaldien : le troisième mouvement semble romantique et lunaire ; le quatrième et dernier, volcanique, mené sans pause comme le vol du bourdon. Après un court entracte, la violoncelliste reparaît dans la Sonate en La Mineur, même autorité poétique de l'archet, même plongée en eaux hallucinatoires. La virtuosité d'Ophélie irradie tout l'auditoire et c'est à peine si on a pu saisir l'énergie débordante qui emporte le dernier mouvement, traversé par les accents fulgurants de la guitare baroque de son complice, Enrique Solinis.
La violoncelliste explique le sujet et la genèse de chaque œuvre abordée. Assurément, Vivaldi comptait à la Pietà où il enseignait, une élève violoncelliste virtuose.
Ophélie Gaillard excelle dans un répertoire qui reste méconnu mais qu'il sera désormais possible de réentendre dès septembre puisque les sonates jouées ce soir en avant-première, paraîtront chez Ambroisie à la rentrée. La musicienne a aussi donné une autre facette de son talent. Dans l'après-midi du même jour, elle a offert pour le jeune public un concert d'éveil au violoncelle dans l'église de Cordon : présentation de l'instrument (rôle du chevalet, des ouies et définition de l'âme) ; La culture et le don pédagogique d'Ophélie Gaillard sont étonnants. La générosité dont fait preuve la musicienne captive les plus petits, d'autant que la violoncelliste n'est pas en reste pour illustrer musicalement chacun de ses propos : inspiration de Jean-Sébastien Bach, habile à reprendre les danses populaires dans ses œuvres propres ; lenteur extatique de la sarabande, gaieté de la gigue, qui offre une conclusion festive pour une Suite ; mélodie dans l'aigu de Carl Philip Emmanuel Bach, qui sera reprise par tous les compositeurs après lui…
Mais revenons au concert du 7 juillet. L'auditeur n'était pas au bout de ses surprises : « passions amoureuses de l'Italie baroque » nous a-t-on expliqué aussi comme fil conducteur du programme. Et d'emblée, aux côtés des instrumentistes de « Pulcinella » dont on aura par ailleurs, remarqué le jeu cristallin de la très jeune claveciniste Maude Gratton (6ème toccata de Frescobaldi, limpide), surgissent d'autres visages : ceux des chanteuses Giorgia Milanesi (soprano) et Marisa Martins (mezzo). Dans l'aria de Monteverdi « Con que suavita, labbra adorate », la première impose la sensualité veloutée de son timbre quand la seconde dévoile un feu de tragédienne dans le lamento d'Arianna du même auteur vénitien. Les deux artistes ont déjà chanté sous la direction de René Jacobs : attention subtile portée à chaque intention du poème amoureux, contrôle du souffle et de la ligne, articulation naturelle. Aucun doute, nous assistons à la naissance de deux immenses tragédiennes, donnant, -l'une avec une grâce presque délétère ; la seconde, en impliquant tout le corps-, deux visages de l'extase vocale. Accomplissement d'autant plus explicite dans le duo « Pur ti miro, pur ti godo » célébré comme conclusion de l'opéra de Monteverdi, « I'Incoronazione di Poppea », attribué à présent à son élève Ferrari : magie des deux voix possédées par un même vertige trouble.
La mezzo argentine Marisa Martins surprend par son jeu et sa palette expressive. Elle nous avoue après le concert, être particulièrement heureuse de chanter à Cordon : lieu sublime, public formidable. Elle nous dit aussi son amour de la musique contemporaine. D'autant que lundi 11 juillet prochain, elle participera à la création mondiale de « Retorno a Delfos » du compositeur Salvador Brotons à la Pedrera de Barcelone. Le 17 juillet, elle paraîtra au festival de Radio France et Montpellier dans un cycle qu'elle a déjà enregistré chez Columna, « cincos canciones negras » du compositeur catalan Xavier Montsalvatge… et en 2006, elle fera partie des célébrations Mozart pour le festival de Sazlbourg qui présentera tous les opéras du Divin Wolfgang.
Plus tard, Georgia Milanesi, entre deux répétitions, accepte d'évoquer son parcours musical et ses projets lyriques. Lire l'entretien de cet été
Vendredi 8 juillet. Pour notre dernier concert à Cordon, nous retrouvons Pulcinella et les deux chanteuses de la veille, Georgia Milanesi et Marisa Martins, accompagnées par une troisième vocaliste, la soprano argentine Laura Alonso. Hier, l'Italie passionnée. Ce soir, Purcell et l'Angleterre Elisabéthaine. Tout d'abord, deux pièces comme mises en bouche et que chanta en sont temps Alfred Deller : « Music for a while » (Georgia Milanesi, hypnotique), puis « Oh Solitude (Marisa Martins, aux portes du renoncement souverain). C'est à peine si l'on a le temps de se ressaisir quand Pulcinella prolonge l'œuvre commencée hier : la suite des sonates pour violoncelle de Vivaldi. Ce soir, Sonates N°6 et N°8. « La 6 n'est pas réellement authentifiée car il ne subsiste aucune partition autographe », précise Ophélie Gaillard en préambule, « mais qu'importe » ajoute-t-elle, « il s'agit d'une musique admirable ». Et de fait, les membres de Pulcinella dévoilent une œuvre magistrale dont le second adagio nous immerge dans une très profonde mélancolie.
Pour clore la soirée, les chanteuses ont réservé le meilleur : deux plaintes de Didon extraites de Didon et Enée de Purcell, chantées tour à tour par Georgia Milanesi et Marisa Martins. Même feu des chanteuses, même subtilité des actrices.
Le public trépigne. Applaudit à tout rompre. Suit un duo de la même veine : « No resistance but vain » délicieusement susurré par Marisa Martins et Laura Alonso : visiblement ces deux-là aiment chanter ensemble. Serait- ce parce qu'elles sont toutes deux argentines? Complicité, finesse, tendresse des timbres mêlés…
Après le vertige et l'émotion suscités par tant de beaux concerts, la question nous brûle l'esprit, évidente, incontournable : pourquoi une programmation aussi époustouflante à Cordon ?
Probablement parce qu'ici se sont retrouvées des personnalités fortes dont la combinaison a fait surgir le festival de la routine. L'auteur de ce défi, c'est, nous l'avons dit, cet alchimiste magicien qui manie l'audace et le risque avec un talent dont lui seul a le secret : Christian Chorier. Il forme avec le président du festival Bernard Rémy, créateur de l'événement en 1998, un duo fort en caractère dont l'entente motrice reste l'élément crucial pour la pérennité et l'essor du festival du Baroque. A l'heure des partenariats intercommunautaires, il est bon d'assister à la maturité d'un jeune festival en pleine crise de croissance. D'aucun le croirait « perdu » au cœur de la Haute-Savoie, mais il est furieusement audacieux par sa programmation, par l'implication et la chaleur des bénévoles qui le font vivre une semaine durant (40 personnes), par sa défense d'une identité forgée au nom du risque et des rencontres.
Et quelles rencontres! Les artistes et l'équipe du festival. Voilà qui souligne combien la réussite d'un événement musical tient à la diversité et la qualité des personnes que l'on y retrouve. L'une d'entre elles nous a particulièrement ému. A chaque début de concert, un hommage lui était rendu, légitime. Marraine du l'édition 2005 du festival de Cordon, à l'invitation de Christian Chorier, la soprano Andrea Guiot était aussi présente pendant notre séjour savoyard. Elle a chanté aux côtés de Maria Callas et de Nicolaï Gedda, dans Carmen, le rôle de Micaëlla, sous la direction de Georges Prêtre (enregistré par Emi) ; elle fut surtout, une Mireille de Gounod inoubliable selon les propres mots du directeur musical du festival. Lequel nous avouait qu'il devait à Andrea, « au choc de l'entendre chanter aussi Juliette, sa vocation artistique ». Elle nous a raconté comment à l'Opéra de Paris, alors « premier plan » au sein de la troupe, elle travaillait avec rigueur et préparation chacun des rôles qui l'ont rendu célèbre : Marguerite de Faust et Liù de Turandot en plus de ceux que nous avons précédemment cité. Humilité, simplicité, force de caractère au service de la musique. Tout cela semble bien révolu aujourd'hui, quoique, après les dérapages de certaines productions, se précise un retour au travail d'équipe, aux séances de préparation, au travail et au temps. Tout ce qui semble donner aujourd'hui à Cordon, cette qualité particulière.
Le Festival rêve déjà d'étendre ses lieux de concerts dans le pays du Mont-Blanc, de Cordon à Chamonix, et dans les communes voisines de Combloux, Sallanches et Megève, – laquelle accueille déjà cette année, un premier concert en collaboration.
Au pays de la fondue mais aussi de bien d'autres subtilités de la gastronomie locale (tartiflette, farcement, risolles…), on reste touché par l'accueil des habitants. Sans avoir gravi les pics et les reliefs vertigineux des Alpes qui nous environnent, le mélomane aventureux s'est vu récompensé au-delà de ses attentes. A Cordon, l'espace de trois concerts et de quelques rencontres, le festivalier s'enorgueillit, sans démesure, d'avoir atteint d'autres sommets tout aussi grisants.
- Festival du Baroque du Pays du Mont-Blanc, du 3 au 10 juillet 2005, Cordon-Megève.
- Office de tourisme de Cordon : www.cordon.fr – Renseignements : 04. 50. 58. 01. 57 (demandez de notre part : Roselyne, Karine ou Patricia – adresse e-mail : info@cordon. fr)
Les « plus » de resmusica.com :
- Hébergement : au centre du village, Le Bellevue (chez Claude Baz, ambiance familliale et confort rudimentaire mais localisation idéale pour profiter des toutes les activités et concerts pendant la semaine du festival). Renseignements : 04. 50. 58. 04. 02 ou www. cordon. fr. st). Pour prendre de la hauteur sans sacrifier le confort de son chez soi, vous choisirez le « Lou Stalet de Jovet » (3 épis), un chalet (non fumeur) avec vue panoramique « du Mont-Blanc au Aravis ». Michèle Fontaine et sa famille vous accueilleront. Renseignements : 04. 50. 90. 12. 08 et www. lou-stalet. fr
- Lieux incontournables : l'église Notre-Dame de l'Assomption, le bar du Mont-Blanc (billard au fond de la salle à défaut d'une borne internet qui ne saurait tarder).
- Visites : choix de randonnées et circuits patrimoniaux vous sont proposés par des guides expérimentés. Renseignements à l'Office du Tourisme.
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En Haute-Savoie, entre Chamonix et Megève, Cordon, village montagnard idéalement préservé (870 m d’altitude) dévoile tout le charme des sites perchés en pleine nature. Seul à être surnommé (avec raison), le « balcon du Mont-Blanc »