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Dans un contexte économique des années 90 où les majors rognaient de plus en plus sur leur budget Musique Classique (ils continuent d’ailleurs), où des labels prestigieux (Erato, Teldec, …) disparaissaient à jamais en laissant derrière eux des montagnes de désespoir pour des mélomanes devenus fatalistes, nous avions oublié de croire en la passion de ceux qui les créent et les portent au quotidien.
EloquentiaDans un contexte économique des années 90 où les majors rognaient de plus en plus sur leur budget Musique Classique (ils continuent d'ailleurs), où des labels prestigieux (Erato, Teldec, …) disparaissaient à jamais en laissant derrière eux des montagnes de désespoir pour des mélomanes devenus fatalistes, nous avions oublié de croire en la passion de ceux qui les créent et les portent au quotidien.
Nous avons aujourd'hui la chance de goûter les productions de maisons aux catalogues généralistes ou thématiques comme Alia Vox, Alpha, Ambroisie, Ars Re Se, Calliope, Ligia Digital, Zig-Zag Territoires, etc. Parmi cette prolifération de passionnés, Naïve Classique – aux dimensions internationales – nous donne encore un aperçu de ce que peuvent les majors pour faire rayonner la musique classique. N'oublions pas les distributeurs comme Integral Distribution qui allient à la promotion d'une multitude de labels de qualité celui qui leur est propre (Integral Musique). Nous avions pris l'habitude de ne plus y croire mais certains acteurs du disque classique ont su nous redonner l'espoir. Lorsqu'un nouveau label naît, c'est toujours avec un sentiment mélangé d'euphorie et de crainte que nous l'accueillons. Nous sommes avec eux et avons envie d'y croire !
Laurence Heym et Pauline Dauphin sont deux professionnelles à l'origine de la création d'Eloquencia (Distribution Harmonia Mundi). L'une, Laurence Heym, a un passé d'ingénieur du son et a travaillé plus de dix ans avec Opus 111. L'autre, Pauline Dauphin, a travaillé en tant qu'attachée de presse, chargée de production, chargée d'édition et de chef de produit chez Opus 111, Naxos, Naïve ou encore Ambroisie. Elles ont toutes les deux la volonté de marquer leur indépendance en proposant, je cite : « Notre principal objectif, au travers d'Eloquentia, est la découverte de talents – notamment de jeunes chanteurs –, l'accompagnement et le développement de leur carrière. Le répertoire vocal, au premier plan dans notre catalogue, laissera toutefois une place à nos coups de cœur, particulièrement pour les répertoires des XIXe et XXe siècles. Nous mettrons tout en œuvre pour servir et faire découvrir la musique et les artistes dans un esprit de confiance et de qualité. »
Que rêver de mieux ! La presse ne s'est d'ailleurs pas trompée en distribuant articles (Diapason Novembre 2004) et récompenses aux productions si fraîches de ce jeune label … ResMusica. com a reçu deux productions et se propose d'en faire la chronique :
- 1 CD Eloquentia « Telemann – Fasch ». « Harmonie universelle ». Florian Deuter (violon et direction). EL 0502.
Lire notre article : /?p=1393
- 1 CD Eloquentia « Saint Saëns – Sonate opus 32, suite opus 16 ». Luigi Piovano (violoncelle), Luisa Prayer (piano). EL 0401.
Lire notre article : /?p=1383
Pour en savoir plus sur Eloquentia :
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Dans un contexte économique des années 90 où les majors rognaient de plus en plus sur leur budget Musique Classique (ils continuent d’ailleurs), où des labels prestigieux (Erato, Teldec, …) disparaissaient à jamais en laissant derrière eux des montagnes de désespoir pour des mélomanes devenus fatalistes, nous avions oublié de croire en la passion de ceux qui les créent et les portent au quotidien.
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