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Paris. Maison des Cultures du Monde. 15-III-2005. Ensemble Chung Yun-Hui Hakka Bayin (Chung Yun-Hui : hautbois suona ; Chung Tsai-Hsiang : vièle à deux corps ; Lee Lai-Tien : violon huhsian ; Wu Chin-Chang : percussions, Wen tzu-Mei Kuo : chant). Tuan yüan hsiang ti (réunion), Pai chia ch’un (Printemps des cent familles), Wang ta naing (Mère Wang), Ta yu tui (Compétition de gros poissons), ch’ui hao chiao (Trompe), Shan p’ing yü eh (La lune au-dessus de la colline), ta k’ai men – Hsai t’uan yüan (Porte grande ouverte – petite réunion), Chien chien hua (couper des fleurs), Shang shan tsai tsa (Cueillir le thé sur la montagne), Erh pa chia jen (Une jolie de seize ans), Ta t’uan yüan (Grande réunion)
Festival de l’imaginaire II
Le second spectacle consacré aux arts taïwanais que nous proposait le Festival de l’imaginaire était dédié à la musique traditionnelle des Hakka. Les Hakka dont le nom signifie « voyageur » représentent l’une des composantes les plus importantes du peuple Han, ethnie majoritaire des Chinois. Originellement situés aux environs des bassins du Fleuve Jaune dans le nord de la Chine, les Hakka migrèrent progressivement vers le sud, avant qu’une partie d’entre eux ne s’établissent à Taiwan au XVIIe siècle. La musique traditionnelle des Hakka porte aussi le nom de Bayin qui signifie « huit voix », en référence aux huit matières différentes dont sont faits les instruments : métal, bois, bambou, etc. L’ensemble présenté est un groupe Hakka provenant du sud de l’île, de la ville de Meinung. A la différence des Hakka du nord de Taiwan qui utilisent plutôt des ensembles de plus de huit musiciens, ceux de Meinung défendent le principe des petites formations.
L’ensemble présenté à la Maison des Cultures du Monde est un de ceux-ci. Quatre musiciens installés au milieu de la scène nous ont proposé sur trois concerts un éventail de leur musique traditionnelle, celle de mariage, de divertissement et pour le concert de mardi soir cérémoniels. Durant un peu plus d’une heure, nous avons découvert quelques airs employés durant les rites Hakka.
La musique présentée est un échange constant entre le hautbois suona – au son légèrement hypnotisant – et les deux instruments à corde. L’ensemble est soutenu par le percussionniste qui marquera d’une main la pulsation et de l’autre multipliera des rythmes variés. Ces mélodies lancinantes ou entraînantes laissent l’auditeur assez abasourdi non seulement par le fort volume sonore mais surtout par l’état de « transe » dans lequel il peut tomber si aisément.
Fidèle à sa réputation, le Festival de l’Imaginaire nous a permis de découvrir une musique d’ailleurs ce qui est très agréable en ces temps où la diversité culturelle n’est plus de mise.
Crédit photographique : © DR.
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Paris. Maison des Cultures du Monde. 15-III-2005. Ensemble Chung Yun-Hui Hakka Bayin (Chung Yun-Hui : hautbois suona ; Chung Tsai-Hsiang : vièle à deux corps ; Lee Lai-Tien : violon huhsian ; Wu Chin-Chang : percussions, Wen tzu-Mei Kuo : chant). Tuan yüan hsiang ti (réunion), Pai chia ch’un (Printemps des cent familles), Wang ta naing (Mère Wang), Ta yu tui (Compétition de gros poissons), ch’ui hao chiao (Trompe), Shan p’ing yü eh (La lune au-dessus de la colline), ta k’ai men – Hsai t’uan yüan (Porte grande ouverte – petite réunion), Chien chien hua (couper des fleurs), Shang shan tsai tsa (Cueillir le thé sur la montagne), Erh pa chia jen (Une jolie de seize ans), Ta t’uan yüan (Grande réunion)