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Paris L’OPERA-COMIQUE – Vol. I « de Louise à Pelleas » – La troisième salle Favart sous la direction d’Albert Carré [1898-1914] MALIBRAN-MUSIC — Collection Tendil-Dumazert.
Malibran-MusicLe troisième volet de notre tour d’horizon de la collection TENDIL-DUMAZERT éditée par MALIBRAN-MUSIC est dédié à la présentation de deux CD célébrant le centenaire de la troisième salle FAVART (Paris) sous la fabuleuse direction d’Albert CARRE (en photo ci-contre).
Voici donc la présentation du volume I de cette série, volume intitulé «de Louise à Pelleas».
« Le 7 décembre 1898 était inaugurée la troisième salle FAVART : Architecture maladroite, avec un plateau étroit, sans profondeur, nantie ’enjolivements
contestables, sans façade sur les boulevards. Et cependant, cette salle ingrate, inconfortable, trop exiguë, allait, pendant près de trois décennies, briller de mille feux, grâce à une vie intense, multiple : foyer d’une créativité musicale inouïe : lieu quasi mystique pour les amoureux du style français d’art lyrique …
« … A la fin du XIXe siècle, Léon Carvalho avait libéré le genre de l’opéra-comique de son carcan obligé : c’est-à-dire quelques airs et ensembles réunis par des récits parlés. Il avait permis l’éclosion d’œuvres majeures : Faust, Roméo et Juliette, Carmen, Le Roi d’Ys…
« Son successeur, Albert Carré, allait conférer à notre seconde scène lyrique un éclat sans précédent, et qu’hélas elle n’a jamais retrouvé, jusqu’à disparaître, ou presque, de nos jours.
« Cultivé, lettré, auteur de l’excellent livret de La Basoche : défenseur fervent de la musique, sinon musicien : travailleur inlassable, curieux de tous les arts, imposant à tous une discipline de fer, cet alsacien fit du modeste théâtre de la place Boieldieu une ruche effervescente…»
Le Disque : « Paris L’OPERA-COMIQUE Sous la direction d’Albert Carré [1898-1914] [Malibran-Music] Vol I »
Paris L’OPERA-COMIQUE – Vol. I «de Louise à Pelleas» – La troisième salle Favart sous la direction d’Albert Carré [1898-1914] MALIBRAN-MUSIC — Collection Tendil-Dumazert.
« L’inauguration de l’actuelle salle Bernier coïncidait avec le toutdébut en Europe, du phonographe industriel et commercial. Les premières années furent des balbutiements, glorieux et combien émouvants, mais par définition précaires, imparfaits. On ne pouvait encore reproduire les instruments, et ce jusqu’en 1925-26.
« La gravure dite électrique permit dès lors de fixer un spectre sonore nettement plus étendu. Mais – son nom l’indique – l’ambition presque exclusive du phonographe était à l’origine de capter et de restituer à volonté la voix humaine. Et très tôt, dès 1902, à de très nombreux disques et cylindres fut assignée la fonction de préserver pour la postérité quelques fugitives prestations des artistes de l’époque, et particulièrement des chanteurs d’opéra. Cet opéra qui demeurait encore le genre noble, pratiqué dans toues les capitales et les
villes importantes d’Europe et des Etats-Unis. Il nous reste ainsi quelques «minutes profondes», quelques bribes de l’art vocal de Victor Maurel, de Rose Caron, de Maurice Renaud et de tant d’autres. Plus près de nous, beaucoup de leurs successeurs, bénéficiant des progrès incessants de la technique d’enregistrement, nous délivrent des modèles, beaucoup plus satisfaisants pour l’oreille, de l’exacte tradition, dont ils étaient les héritiers directs.
«Ainsi les deux premiers CD que nous proposons retracent, par les voix d’artistes tels que Vallin, Cernay, Vezzani, Thill, Vanni-Marcoux, des passages, dans un son très acceptable, des principales créations : de Louise (1900) jusqu’à Marouf, Savetier du Caire (1914).»
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Paris L’OPERA-COMIQUE – Vol. I « de Louise à Pelleas » – La troisième salle Favart sous la direction d’Albert Carré [1898-1914] MALIBRAN-MUSIC — Collection Tendil-Dumazert.
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